Le sacrement des malades

« L’un de vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église ; ceux-ci prieront pour lui et verseront quelques gouttes d’huile sur sa tête au nom du Seigneur… » 

Lettre de St Jacques, ch 5, 14.

         L’onction des malades n’est ni une technique de guérison, ni une magie : c’est un sacrement. Il n’est pas réservé seulement pour ceux qui vont mourir mais ce n’est pas le sacrement du 3ème âge. Il faut qu’il y ait des ruptures telles que l’être humain en soit déstabilisé, qu’elles concernent l’ensemble de la personne : le sacrement des malades est guérison du corps, de mes relations avec mon prochain, ma famille, mon environnement, avec la vie et la mort, avec Dieu. La célébration communautaire du sacrement est importante : le Christ opère son œuvre de guérison à travers la charité et la solidarité  de ses membres. Le malade, que l’épreuve peut replier sur lui-même, est invité à reconnaître la présence du Christ dans tous ceux qui l’entourent ou le soutiennent par une activité thérapeutique.

d’après un document pastoral du cardinal Godfried Danneels.

Désormais nommée « Onction des malades », l’extrême onction de jadis n’est plus réservée aux mourants. Avec la pénitence et la communion, elle devrait pouvoir jalonner le cheminement spirituel de tout fidèle dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse.

Chaque année, autour du 11 février et de la journée mondiale de prière pour les malades, ce sacrement est proposé, après un petit temps de préparation, au cours de la messe paroissiale.

Sacrement de guérison, l’Onction peut aussi être reçue à domicile, lorsque la participation à la messe dominicale ne s’avère pas possible.

Deux gestes sont au cœur de ce sacrement : une imposition des mains sur chacun des malades et une onction avec l’huile des malades, bénite par l’évêque lors de la messe chrismale, sur le front et dans la paume des mains du malade.

Contact : le Service Évangélique des Malades (SEM) via le secrétariat au 01 45 21 06 65